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Une nouvelle journée et une nouvelle victoire d'étape pour un équipage Toyo Tires. Nasser Al-Attiyah & Lucas Cruz remportent cette étape après une bagarre épique avec Peterhansel sur Mini X-Raid et le buggy SMG de Chicherit. Une casse mécanique prive le fougueux Guerlain Chicherit de son graal, malgré une journée passée aux avant-postes. Les 36 secondes d'écart à l'arrivée sont la preuve d'une bataille sans relâche au cours des 3 heures 28 minutes de course.

Au classement général et après 2 victoires d'étape, Al-Attiyah est à 5 minutes et 16 secondes derrière l'expérimenté et décuple vainqueur de l'épreuve Peterhansel.

Le fait que toutes les victoires d'étapes aient été remportées par les buggys, nouvellement développés, du team Qatar/Red Bull est une très bonne suprise mais assez inattendu disent les observateurs!

La déception s'installait plus du côté de chez Carlos Sainz, qui après avoir souffert de problèmes électriques la veille, fut  dépossédé de sa victoire dans l'étape 2. A 3 heures du matin, ASO a annoncé qu'ils revennaient sur leur décision d'attribuer l'étape 2 à Sainz. Elle a été basée sur l'analyse des données du sous traitant GPS, ERTF qui indique que le GPS de secours fonctionnait normalement.

L'étape de 429 km etait pleine de pièges avec des descentes vertigineuses dans les dunes, du sable ultra fin. Demain un tout autre type de terrain est au menu avec une spéciale au cours de laquelle des montagnes seront à passer et cela sera un autre challenge pour les pneus Toyo Tires.

Sainz temine l'étape à plus de 2 heures trente derrière son co équipier Al-Attiyah et à la 40ème place. La raison de son arrêt au km 147 n'est pas encore très claire. C'est à la 24ème place au général qu'il se positionne, à environ 3 heures 20 de Peterhansel, après avoir été leader au général. Les sports mécaniques sont parfois cruels. Sainz doit se souvenir du Dakar 2009 où une casse lui a arraché la victoire qui lui tendait les bras.

Toujours à l'attaque, l'intrépide Robby Gordon s'est fait une frayeur en envoyant son Hummer sur le toit! Les occupants sortent idemnes de la cabriole. Le bilan est beaucoup plus lourd du côté du chronomètre. Ce sont 5 heures de déficit qu'il faut combler au général. C'est une mission impossible sauf peut être pour l'Américain!

Dans le même temps Eric Vigouroux et Jean Brucy continuent d'empiler les jours sans (chance) et avec (les ennuis). Après avoir dominé de la tête et des épaules le rallye du Maroc fin 2012, le mojo semble s'être quelque peu dissipé. La motivation sans faille de notre Americano-Auvergnat va leur permettre de surmonter l'épreuve. On peut être sûr qu'ils sauront reprendre leur rang avant la fin de ce Dakar. De toutes façons, la chance finit toujours par tourner?

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